Dans la lignée du plan 1 jeune, 1 mentor, la Première ministre a décidé de consacrer la Grande cause nationale 2023 à la promotion du mentorat comme levier d’émancipation professionnelle de tous les jeunes de France.
Il y a un an déjà, lors de son premier déplacement en tant que Première ministre, aux Mureaux, Elisabeth Borne rappelait son attachement au mentorat et son soutien à l’émergence d’un droit au mentorat : “Il faut que chaque jeune qui a besoin d’un coup de main, car il ne trouve pas dans son environnement proche l’accompagnement dont il a besoin, puisse avoir ce droit au mentorat, que chaque jeune puisse accéder à un mentor. C’est un enjeu crucial d’égalité des chances.”
En déclarant aujourd’hui le mentorat Grande cause nationale, le gouvernement renouvelle son soutien à un dispositif d’égalité des chances qui porte ses fruits auprès de publics variés, qu’il s’agisse de jeunes issus des quartiers ou de zones rurales, de jeunes accompagnés par l’Aide Sociale à l’Enfance ou bien encore de jeunes en situation de handicap. Comme annoncé par les services de la Première ministre, “tous les jeunes doivent pouvoir trouver leur voie et réaliser leurs projets professionnels quel que soit l’endroit où ils vivent, quelle que soit leur adresse ou leur origine sociale.”
Une nouvelle étape en faveur d’un droit au mentorat
En octobre 2019, 8 acteurs du mentorat (Afev, Article 1, Chemins d’avenirs, Entraide Scolaire Amicale, NQT, Proxité, Socrate et Télémaque) donnaient naissance au Collectif Mentorat et publiaient dans le JDD une première tribune « Faisons du mentorat une grande cause nationale. »
Trois ans plus tard, une politique publique a vu le jour à travers le plan 1 jeune, 1 mentor, le nombre de jeunes accompagnés par un mentor a été multiplié par 6 en deux ans, et le Collectif Mentorat s’est structuré et agrandi, regroupant aujourd’hui 72 organisations membres.
La Grande cause nationale va permettre au mentorat de bénéficier de davantage de visibilité auprès du grand public, notamment à travers des spots sur les antennes des sociétés publiques de radio et de télévision.
Cette reconnaissance est aussi une invitation à faire grandir ensemble ce mouvement, à l’inscrire dans chaque politique publique, dans chaque parcours, et ainsi faire du droit au mentorat une réalité : permettre à chaque jeune qui en a besoin d’être mentoré, et à chaque citoyen qui le souhaite de devenir mentor